Huitième jour – 2 –

16.45 10° . Un dimanche de janvier qui eut ses éclaircies et qui pleut encore en cette fin d’après-midi et va s’assombrissant . 

Sur la 5 quelques regards  sur la comédie lyrique de Jean-Philippe Rameau,  » Platée  » Ballet Bouffon … 

 Parfois j’ai l’impression que ma vie est devenue un songe, plus d’horizon, plus d’avenir plus de projet, j’attends, alors en attendant je me donne l’impression de vivre, d’avoir une raison d’être, alors je plane, je me meus dans les flux domestiques, les divertissements anodins et futiles qui occupent le temps, l’espace …

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Huitième jour – 1 –

9.56 9° . Je me suis levé à 6.45. Le boulanger dans la nuit mouillée. là, je tourne en rond. J’ai pourtant déjà travaillé sur mes textes. Révision quotidienne prose ou poésies. Je tiens, ça me structure les méninges. Eliante prépare la salade pour ce midi, un déjeuner salade crépinette. Je tourne en rond, Je ne peux pas que lire, qu’écrire, que regarder la télé, que m’offrir des collations, Bien sûr j’alterne, et puis après ? hein ! une fois que j’ai alterné … Je tourne en rond et le soir reviendra et la petite soirée télé et au dodo … je tourne en rond.. Il est vraisemblable qu’il y aura des coups de téléphone, on se parlera pour ne rien dire … Je lis  » La Vie de Marianne ou les aventures de Madame la Comtesse de ***  » de Marivaux, mais encore  » Lettres de fuite  » d’Hélène Cixous. Une belle femme Audrey Fleurot. Elle doit faire fantasmer. La cloche pour la messe de dix heures trente appelle. Je n’y vais pas.

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