Thriller. Chapitre 34. Histoire de bikers

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Thriller. Chapitre 33 Le mécano de l a Générale

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Thriller. Chapitre 32 Le vieux pope

Chapitre 32. Le vieux pope

.Mais revenons à notre vieux pope, qui était-il ce vieux qui s’obstinait à ne pas considérer Maloiseau qui ni de près ni de loin n’avait eu maille à partie avec lui. Le bonhomme n’était pas tout à fait un sauvage puisque Maloiseau le voyait bavasser quelquefois avec tel ou tel y compris avec la vieille dame qu’il avait programmée dans ses délires assassins.

Maloiseau l’intimidait-il avec son air hautain, jugeait-il que le propriétaire d’une maison qui avait un simili de belle apparence, qui en jetait en quelque sorte, – S’ils savaient tous ces gens là dans quel état de délabrement cette maison centenaire était, ils en rabattraient et se moqueraient bien de ce pauvre qui se prenait  pour un riche  dans leur esprit – qu’un tel propriétaire ne pouvait être qu’un gros riche … Evidemment le vieux barbu lui n’était qu’un pauvre ère sans famille qui vivotait douloureusement dans sa cour des miracles gisant dans son couloir sombre d’où l’on sentait tout à la fois remonter les remugles des Ténardier, ou les désespoirs sordides de Germinie Lacerteux …

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Thriller. Chapitre 31 Pauline le femme de Maloiseau

Chapitre 31.  Pauline de Maloiseau. La Little woman.Tiens la femme de Maloiseau parlons-en ..

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Thriller. Chapitre 30. Le vieux pope

 .Chapitre 30. Le vieux pope

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Thriller. Chapitre 29. La vieille dame

Chapitre 29. La vieille dame

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Thriller. Chapitre 28. Le crime comme un plaisir

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Thriller. Chapitre 27. Et si Maloiseau était un grand malade ?


Chapitre 27. Et si Maloiseau était un grand malade ?

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Thriller. Chapitre 26. Le cursus de Maloiseau

Chapitre 26. Le curssus  de Maloiseau

Scolarités.
 

 Il redoubla sa cinquième, sa première, peut-être mêm… non il ne savait plus et il échoua au bac, une fois, deux fois … et ce fut la fin de son cursus secondaire. Il dût partir faire son service militaire.
   

On eût pu lui remettre un diplôme innovant qui lui eût procuré un vade-mecum qui lui eût permis d’entrer dans la vie la tête sur les épaules, lui donnant acte de ses carences, et le consacrant docteur honoris causa lui conférant une forme de reconnaissance pour son assiduité, son sérieux, sa persévérance dans les échecs, et sa volonté envers et contre tout de réussir, – d’autant que lui ne doutait pas paradoxalement qu’il y parviendrait, pariant qu’il arracherait un métier qui ne fît pas de la mathématique la science suprême et incontournable, le sésame de la réussite – enfin ce diplôme pour saluer d’avoir trois années durant emporter le premier prix de Français de la quatrième à la seconde au lieu de quoi l’administration de l’établissement peu encline à l’imagination créatrice et à un accompagnement de l’une de ses brebis égarée, l’abandonna, le laissa partir avec l’opprobre d’un triple zéro qui lui enfonçait du coup bel et bien la tête dans les épaules, et l’amenait à marcher dans les rues en rasant les murs y râpant, y  écorchant contre leur pierre la peau du dos de sa main lorsque des vagues suicidaires l’envahissaient. Et pendant plusieurs semaines il arborait la main brûlée, que les croûtes cicatrisaient …

.Les colères de l’adolescent   Maloiseau qui ébranlaient lourdement la famille… Les bagarres avec son frère les bagarres avec son père. Le poing à travers la vitre. Le pantalon que son frère déchira  après un chute de vélo et qui déclencha de la  part de Maloiseau une véritable crise furieuse,  hurlements à l’appui. Ses lancées de fromage blanc contre la tapisseria récemment renouvelée et posée. L’enfer, un enfer !

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 Service militaire et retour à la vie civile

   Libéré de son service militaire il se retrouva non pas à la rue, papa et maman l’attendaient alors que ses coreligionnaires avaient eux déjà le pied à l’étrier de la vie active alors que lui s’il n’avait pas sur le coeur l’étoile jaune avait sur le front la forme ronde du zéro, la lettre rouge de l’infamie, le chiffre noir du déchu.
 

 Sans diplôme il était dirait-on aujourd’hui comme une sorte de sans papier, de sans visa, une espèce de sans-dents aurait ricané un ex-président normal, un type qui avait toujours échoué, doté d’une intelligence déficiente dont on ne pourrait jamais rien tirer. Un sans-neurones quoi ! 
   

Qu’avez-vous comme diplôme, je n’en ai pas. Mais le bac ? je ne l’ai pas. Les visages se fermaient, gênés. Et les filles ; Vous habitez où ? Je suis chez mes parents. Elle baissait les yeux, esquissait un petit sourire pointu. Il y avait un grand silence. Ah ! Elles ce n’était pas la gloire non plus, les filles, pas le haut du panier, mais elles étaient comptables, sténo-dactylos, fières de l’être et condescendantes, un tantinet compatissantes, propriétaires de leur quatre L ou Deux chevaux. Pas des lumières non plus mais des cousettes, des petites mains heureuses de leur sort et de leur petit popotin. Considérant le niveau zéro qu’était le sien il n’osait aborder les filles de l’Université.
 

 C’est sa mère qui curieusement mais peut-être souhaitant confusément contribuer à le déniaiser, et qui quelques années plus tard se conduisit vis-à-vis de lui de manière ignominieuse à son encontre, jalouse de ses liaisons et qui à son retour de ses sorties humait ses cols de chemises et ses cravates empreintes du parfum des jeunes filles en fleurs, c’est sa mère qui l’incita à s’inscrire à un cours de danses là où elle-même avait appris à danser et où la même professeur qui lui avait enseigné la danse de salon lorsqu’elle était jeune, professait encore à quatre-vingt ans encore, épaulée par une entraîneuse de dix-sept dix-huit ans.
 

 En outre à deux minutes de chez lui Maloiseau existait un Salon où se tenaient régulièrement le samedi soir des nuits dansantes. Et Maloiseau libéré du service militaire sans emploi ou à peine, au moins à peu près satisfait de son physique et d’un charme certain se risqua à aller danser, à aller vers les filles auprès desquelles il connût un joli succès, banal, modeste, mais évident et plaisant. Mais un succès empêché par son statut de garçon sans diplôme, sans emploi, qui vivait en outre chez papa et maman et qui n’avait de voiture.

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Auxiliariat

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Thriller. Chapitre 24 .. L’Origine des maux

 .Chapitre 24 . L’origine des maux – une maîtresse d’école

Thriller. Chapitre 23 Une pathologie, la dyscalculie

Thriller. Chapitre 21 . Maloiseau en milieu hostile

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Maloiseau ne serait pas un lanceur d’alerte.
   

Il estimait que les lanceurs d’alerte sont des lopes parce que ce sont des délateurs, des dénonciateurs, des rapporteurs à quatre chandelles, de sales morveux qui n’ont pas ce courage d’aller dire à ceux qu’ils dénoncent les yeux dans les yeux ce qu’ils leur reprochent, tout simplement parce qu’ils ne connaissent pas au fond le dossier qu’ils mettent en cause et ne portent pas la responsabilité de sa gestion, et Maloiseau n’aimait pas cette race-là qui fait de l’insoumission à l’ordre établi, à l’ordre civique son fonds de commerce..
 

 Ces gens-là n’affrontent que les institutions mais non leurs représentants intuitu personnae et responsables des décisions de gouvernance et de mise en oeuvre des lois et règlements.  
 

 Lorsqu’ils leur font face ils leur parlent, leur sourient, minaudent avec eux, mais ne leur disent pas ce qui leur pèse sur le système préférant la traîtrise au franc parler, ils esquivent, ils contournent, ils biaisent, ils dénoncent, et les font condamner d’emblée sans autres forme que celle développée par une médiatisation spécieuse, voyeuse, collaboratrice, ignare, inculte, et sans même qu’il y ait procès, par les tribunaux populaires les tribunaux de la vox populi, par les tribunaux des réseaux sociaux diffuseurs et aboyeurs des haines du siècle, mais ceci est une autre histoire et présentement pas celle de Maloiseau.
   

Que faisait donc la police ? La police ne faisait rien ou si peu, et par à-coups ou selon son humeur, lorsqu’elle avait un loisir et pu récupérer un peu entre deux éruptions d’essaims de gilets jaunes. On ne pouvait même plus leur lancer des balles à ceux-là qui se positionnaient de telle manière que leur oeil gobât le projectile et en fît les nouveaux gavroches. Quant aux autres catégories de délinquants on ne pouvait plus les étrangler ou les étouffer pour les empêcher de casser, de brûler, de défoncer les vitrines et de piller, c’est-à-dire qu’on avait le devoir d’encaisser, de se laisser asperger d’un cocktail molotov, de se faire défoncer le crâne par un latte en acier trempé et de se taire au nom de la paix sociale dont ils étaient sensés être les gardiens et de l’abnégation dont devait faire preuve un serviteur de l’Etat, tels les Pères blancs de jadis acceptant de mijoter dans une grande marmite afin de satisfaire aux rites cannibales les nourrissant et renforçant de leurs chairs bénies.
   

Alors que faisait la police, eh bien monsieur elle courbait l’échine et se laissait taper dessus… elle attendait la mort de l’un des siens au combat qui devînt son martyr et réhabilitât sa légitimité conspuée…
   

Demain serait un autre jour mais analogue à celui d’hier ou d’avant-hier, ou identique à celui d’aujourd’hui, mais les jours identiques n’existent pas, un jour est unique ! En tout état de cause un jour commun à tous les autres jours ! un jour à la con quoi !
   

Et revenons à la maison.

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Thriller. Chapitre 20. Les sueurs froides de Maloiseau

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   Quand Maloiseau eût établi sa liste, la parcourant encore, il prit conscience qu’il avait non plus sous les yeux les noms manuscrits des personnes, mais les individus eux-mêmes, vivants, là, présents en chair et en os, ceux que tôt ou tard, demain ou après-demain, plutôt après demain, il se promettait de liquider physiquement, c’est à dire qu’il allait tuer, oui tuer, il épela tuer, t-u-e-r avec ce que ce mot, avec ce que cet acte signifiait en terme de réalités barbares lors du passage à l’acte, coups, brutalités, hurlements, sang, agonies des corps choqués, des visages exorbités, déchirés, brisés, éclatés.

   C’est alors que Maloiseau eut des sueurs. Ce n’était plus lui, il s’échappait, c’était un grand malade, peut-être même un monstre, il le devenait mais ne voulait pas se l’affirmer. Il n’avait pas même l’alibi de la drogue, car sa drogue à lui c’était cette shit qui résultait maintenant de ses ressassements que pétrissaient infatigablement en continu ses neurones, ce sexe qui le possédait. Oui il était possédé.

    Possédé, monstre, qu’est-ce que l’un qu’est-ce que l’autre …

   Il les fantasmait déjà.

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Thriller. Chapitre 19. Encore la liste

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Thriller. Chapitre 16. Maloiseau face à lui-même

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Thriller. Chapitre 15. Mais quels crimes ?

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Thriller. Chapitre 14. Maloiseau au commissariat

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Thriller. Chapitre 12. Maloiseau Imperator

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Huitième jour – 2 –

16.45 10° . Un dimanche de janvier qui eut ses éclaircies et qui pleut encore en cette fin d’après-midi et va s’assombrissant . 

Sur la 5 quelques regards  sur la comédie lyrique de Jean-Philippe Rameau,  » Platée  » Ballet Bouffon … 

 Parfois j’ai l’impression que ma vie est devenue un songe, plus d’horizon, plus d’avenir plus de projet, j’attends, alors en attendant je me donne l’impression de vivre, d’avoir une raison d’être, alors je plane, je me meus dans les flux domestiques, les divertissements anodins et futiles qui occupent le temps, l’espace …

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Huitième jour – 1 –

9.56 9° . Je me suis levé à 6.45. Le boulanger dans la nuit mouillée. là, je tourne en rond. J’ai pourtant déjà travaillé sur mes textes. Révision quotidienne prose ou poésies. Je tiens, ça me structure les méninges. Eliante prépare la salade pour ce midi, un déjeuner salade crépinette. Je tourne en rond, Je ne peux pas que lire, qu’écrire, que regarder la télé, que m’offrir des collations, Bien sûr j’alterne, et puis après ? hein ! une fois que j’ai alterné … Je tourne en rond et le soir reviendra et la petite soirée télé et au dodo … je tourne en rond.. Il est vraisemblable qu’il y aura des coups de téléphone, on se parlera pour ne rien dire … Je lis  » La Vie de Marianne ou les aventures de Madame la Comtesse de ***  » de Marivaux, mais encore  » Lettres de fuite  » d’Hélène Cixous. Une belle femme Audrey Fleurot. Elle doit faire fantasmer. La cloche pour la messe de dix heures trente appelle. Je n’y vais pas.

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